Il ne répond plus à mes messages, faut-il le confronter
Il ne répond plus à mes messages, faut-il le confronter
Il ne répond plus à mes messages… Et là, t’es paumée. Tu sais pas quoi faire. T’as envoyé un message, deux, peut-être trois, et… rien. Silence radio. Tu rafraîchis la conversation, tu regardes s’il est en ligne, tu te demandes s’il t’a ghostée ou s’il est juste occupé.
Mais plus les heures passent, plus t’angoisses. Parce que t’as besoin de comprendre. C’est pas juste une histoire de message sans réponse, c’est une vraie blessure. Une remise en question. Tu te demandes si t’as dit quelque chose de travers, si t’as été trop présente, pas assez, si t’as fait une erreur.
Et là, une question te tourne en boucle dans la tête : Est-ce que je dois le confronter ? Lui demander ce qui se passe, lui balancer ce que tu ressens, ou attendre et faire comme si de rien n’était ? Tu veux pas faire la fille reloue, mais tu veux pas non plus te laisser marcher dessus.
Et justement, c’est ce qu’on va voir ensemble dans cette vidéo. Parce que ce silence, il veut dire quelque chose. Et la manière dont tu choisis d’y répondre peut tout changer.
Il ne répond plus à mes messages : pourquoi ça me touche autant ?
Quand il ne répond plus à mes messages, ce n’est pas juste frustrant. Ça me blesse. Et je pense que c’est pareil pour toi. C’est comme si d’un coup, t’existais plus. Alors que t’étais là, dans l’échange, t’as donné de l’énergie, de l’attention… et bam, plus rien. Ce silence, il fait mal parce qu’on le prend personnellement. On se dit qu’on a fait un truc de travers, qu’on a trop montré qu’on tenait à lui. Qu’on a été “trop” tout court.
Et c’est normal. Parce que derrière ce silence, on projette plein de choses. On se raconte des histoires. “Il en a trouvé une autre”, “je l’ai saoulé”, “je ne l’intéresse plus”… Et on entre dans un truc où on cherche des raisons pour justifier son comportement. Mais au fond, ce qui fait mal, c’est de pas avoir de réponse. Pas de fin claire. Pas de respect.
Et c’est là que la vraie question commence à se poser : est-ce que je laisse passer ou est-ce que je réagis ?
Est-ce que je dois le confronter ?
C’est La question qui revient tout le temps : est-ce que je dois lui dire ce que je ressens ? Est-ce que je dois lui envoyer un message pour lui faire comprendre que ce qu’il fait, c’est pas ok ? Qu’il m’a blessée ? Qu’il me doit des explications ?
Mais en vrai, il ne répond plus à mes messages, et rien que ça, c’est déjà une réponse. Peut-être pas celle que tu voulais. Peut-être pas celle qui te donne la satisfaction d’un vrai “au revoir”, d’un truc clair. Mais c’est une réponse quand même. Le silence, c’est une forme de communication. Et parfois, c’est même la plus violente.
Ce qu’on espère souvent, quand on veut le confronter, c’est un retour. Une réaction. Comme si on allait appuyer sur un bouton pour que l’autre se réveille et réalise ce qu’il est en train de perdre. Sauf que dans la réalité… ça marche rarement comme ça.
Quand il ne répond plus à mes messages, ce n’est pas un bug temporaire. C’est une décision. Même s’il ne l’assume pas, même s’il ne le verbalise pas. Et si tu le confrontes en espérant le faire changer d’avis, tu risques surtout de te faire encore plus mal. Parce qu’il va peut-être t’ignorer une seconde fois. Ou te répondre à moitié, sans clarté, juste pour calmer ta colère. Et là, c’est encore pire.
Donc avant de penser à le confronter, demande-toi dans quelle énergie tu veux faire ça. Est-ce que tu veux juste vider ton sac ? Est-ce que tu cherches à te faire respecter ? Ou est-ce que tu espères encore qu’il revienne ? Parce que selon l’intention, tu risques de t’enfermer dans un cercle où tu donnes encore de la valeur à quelqu’un qui ne t’en donne plus.
À quoi ça te servirait de le confronter ?
Il faut vraiment que tu te poses cette question. Parce que souvent, quand il ne répond plus à mes messages, ce n’est pas tant le silence qui fait mal, c’est ce que ce silence déclenche en moi : l’incompréhension, le doute, le rejet. Et c’est là que j’ai envie de confronter. Pas pour lui dire “je t’en veux” ou “ce que tu fais est nul”, mais pour soulager quelque chose en moi.
Mais concrètement, qu’est-ce que tu attends ? Un “désolé” ? Une justification ? Un retour magique ? Parfois, ce qu’on espère sans se l’avouer, c’est que le fait de le confronter va créer un électrochoc. Sauf que dans 90 % des cas, ça ne se passe pas comme ça. Tu lui tends une perche, il ne la saisit pas. Pire, il l’ignore encore. Et toi, tu retombes plus bas.
Il ne répond plus à mes messages, et ce silence est une posture. Tu veux lui courir après ou tu veux te préserver ? Le confronter, ce n’est pas toujours te défendre. Parfois, c’est continuer à chercher de l’attention là où il n’y en a plus. Et ça, c’est pas de la force, c’est de l’auto-sabotage.
Alors pose – toi la bonne question : est-ce que tu veux une vraie réponse, ou est-ce que tu veux surtout qu’il te voie souffrir, pour qu’il se sente coupable ? Parce que si c’est la deuxième option, tu t’oublies. Et tu continues à mettre son regard au-dessus du tien.
Reprends le pouvoir sur la situation
Quand il ne répond plus à mes messages, on se sent mise de côté. On se demande ce qu’on a fait de mal, on remet tout en question, on culpabilise… Alors qu’en réalité, ce silence, c’est lui qui le crée. Toi, t’as été honnête, disponible, présente. C’est lui qui a choisi de ne plus répondre. Et c’est à lui que ça appartient.
Mais voilà ce qui est important : à force de trop attendre, on s’oublie. On se met en pause. On checke si on a du réseau, si le message est bien passé, si on l’a pas blessé sans faire exprès. Mais au fond, la vraie question, c’est : pourquoi je suis en train de me torturer pour quelqu’un qui ne me donne même pas la considération d’un message ?
Et là, tu reprends le contrôle. Pas en l’ignorant à ton tour pour faire genre. Pas en le bloquant dans une impulsion de colère. Tu reprends le pouvoir en te disant : “Je ne suis pas là pour mendier de l’attention. Je vaux mieux que ça.”
Il ne répond plus à mes messages ? Très bien. Ça me donne une information. Ça me montre où j’en suis dans ses priorités. Et moi, j’ai le droit de réagir, pas en criant, pas en m’effondrant… mais en choisissant ce qui est bon pour moi.
Reprendre le pouvoir, ce n’est pas une question d’égo. C’est une question de respect de soi. Tu continues ta vie. Tu arrêtes de bloquer ton énergie dans l’attente. Et tu t’ouvres à des relations où on ne te fait pas douter de ta valeur toutes les trois minutes.
Se choisir quand l’autre ne choisit pas
Quand on se retrouve face à cette situation, il ne répond plus à mes messages, c’est dur, oui. Ça pique, ça fait douter, ça épuise. Mais ce que t’as entre les mains, ce n’est pas juste un silence : c’est un choix. Son choix. Et maintenant, c’est à toi de faire le tien.
Tu n’as pas besoin de courir après des réponses qu’on ne veut pas te donner. Tu n’as pas à confronter quelqu’un qui ne montre même pas l’envie de discuter. Ce que tu mérites, c’est une communication claire, un respect mutuel, une place évidente pas une chasse aux indices.
Alors respire, relève la tête, et pose – toi cette question : est-ce que j’ai vraiment envie de continuer à investir mon énergie là où je ne suis pas considérée ?
Parce que le vrai pouvoir, c’est pas de forcer un homme à te répondre. C’est de te choisir, toi.