Jamais assez bien pour un homme? Attention, croyance limitante

Incompréhensible est le mot qui est revenu le plus souvent.

Comment Sebastian Beard McClard -dont on ignorait jusqu’alors le nom- aurait-t-il pu tromper Emily Ratajkowski, réputée étant être la plus belle femme du monde ?

J’ai partagé ce gossip ainsi qu’une analyse des réactions sur mon compte Instagram avant-hier, ce qui a engendré une vague de réponses sous laquelle j’ai bien failli me noyer. Beaucoup d’abonnées ont réagi en me faisant part de leur difficulté à concevoir un schéma de pensée, un bain émotionnel pouvant mener à l’infidélité quand on sort avec une femme aussi jolie.

Et on met déjà le doigt sur quelque chose d’intéressant : « avec une femme aussi jolie ». Ce qui suppose que cette incompréhension serait déjà beaucoup plus compréhensible avec une femme laide, voir moins jolie (soit environ 99.5% des gens). Plutôt injuste comme système de pensée, non ?

Nous sur-évaluons la beauté

Nous sommes tellement conditionné à nous entre-évaluer en fonction de notre attractivité sexuelle, à désirer la beauté que ce soit pour nous ou pour nos éventuels partenaires, qu’automatiquement nous attribuons du mérite aux gens beaux et nous châtions les gens laids. Les moches méritent ce qui leur arrive et les beaux ne le méritent pas. Un beau gosse qui se gamelle en glissant sur un rocher humide à la plage suscite l’inquiétude et la peine. Un moche qui tombe suscite le rire.

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